Le médecin en chef Aurélien, urgentiste, professeur agrégé du val de grâce en médecine d’urgence et médecin chef adjoint du bataillon de marins-pompiers de Marseille, a animé une conférence sur le thème du risque nucléaire dans le cadre des conflits à haute intensité lors du Congrès National de la SFAR, société française d’anesthésie et de réanimation*.

Il était invité à s'exprimer dans le cadre d’une session organisée par le CARUM, club des anesthésistes-réanimateurs et urgentistes militaires, autour des nouveaux conflits. "Le monde change", explique-t-il, "les conflits ont basculé vers des oppositions à haute intensité comme celui qui oppose la Russie et l'Ukraine. Outre une grande violence et des pertes élevées, de nouvelles menaces d’ordre non conventionnel apparaissent, dont le risque nucléaire".

L'intervention du médecin chef Aurélien, membre de la société française de médecine d’urgence et de la commission scientifique du collège de médecine d’urgence de la région PACA, a permis de réfléchir au moyen d'anticiper un nombre de victimes très important, au-delà de 100 par jour, lié à la haute intensité en ambiance radio contaminée, comme à Zaporija par exemple (centrale nucléaire en Ukraine).

^{* Cet événement, qui chaque année rassemble près de 5 000 participants, réunit tous les acteurs de la discipline : médecins anesthésistes réanimateurs ou réanimateurs, infirmiers anesthésistes, infirmiers et aide-soignants, kinésithérapeutes, puéricultrices de réanimation autour de nombreux sujets.}